Laboratoire

Apprendre à donner, mais surtout apprendre à recevoir

Ces jours-ci, je suis bombardé de reconnaissances et de preuves d’amour de toute sorte !
J’en suis peut-être juste plus conscient, cela me fait beaucoup de bien. Tout comme le printemps qui débute en amenant luminosité, joie, chaleur et vie, ce genre d’ode en mon égard met du soleil dans mon existence.

Il est, selon moi, primordial d’être reconnaissant de « ce qu’on a », autant sur le plan humain que celui matériel. Ces « ressources » sont épuisables. Personne n’est obligé de rien dans la vie, donc les gens qui nous entourent sont là par choix (en général). S’ils font partie de notre histoire et qu’ils nous aiment, c’est génial et souhaité, en revanche s’il reste avec nous sans le désirer vraiment, un destin pas mal triste parsemé d’espérance et de déception les attend.

Je suis quelqu’un qui est immensément redevable dans ma vie pour « ce que j’ai » : pour les belles opportunités, pour ma santé, mes ami(e)s et mon amoureuse.
Sachant très bien que j’ai un puits sans fond de besoin de reconnaissance, je me rends bien compte qu’au moment où j’en ai, je suis inapte de me l’approprier.

Lorsque, quelqu’un me fait des compliments réels, justes parce qu’il en a envie et le faire gratuitement, sans attente en retour, cela enclenche mon sentiment d’imposteur.
Le besoin de reconnaissance comparé à l’incapacité de recevoir les commentaires positifs d’autrui est un combat intérieur presque quotidien.
J’ai tendance à me justifier, banaliser ou passer une remarque pour diminuer l’impact lorsqu’un tel cadeau m’est offert.

Pourtant, j’occupe mes journées à être à essayer d’être la meilleure version de moi-même dans le but d’être à la hauteur de mes propres attentes qui sont parfois irréalistes et inatteignables.

Néanmoins, je constate bien qu’à force de travailler fort sur moi, il est évident que je fais écho dans la vie de d’autres. Mon but n’est pas de changer personne, je veux accompagner le plus de gens dans ce beau processus qui est d’être vrai, authentique et heureux. C’est loin d’être facile et le chemin est effrayant et inconnu, mais il en vaut tellement la peine. Occupons-nous de ce que nous pouvons contrôler et de ce qui est le plus important… NOUS.

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