Cela fait maintenant dix jours que je parcours l’Europe. Aujourd’hui, à Sarajevo, sous une fine pluie, je profite de la découverte du café Kawa (à ne pas confondre avec celui de Montréal, qui est excellent en passant) pour écrire ces quelques lignes que j’espère la pluie m’inspirera.
Découvrez mon voyage à Montpellier et l’amitié inoubliable avec Alex. Une rencontre inspirante, transcendant le temps. Enrichissant ! Merci, Montpellier !
Le 29 juillet 2007, c’est mon 2e voyage en solo.
J’ai 29 ans. Je me promène en Europe depuis déjà plus de 2 semaines passant par Paris, Toulouse, Carcassonne, Montpellier, Saint-Guilhem-le-Désert et Barcelone avant d’arriver à La Rochelle.
À bout de ressources et fatigué, je ne rêve que d’un lit pour me reposer un peu, quitte à faire une sieste.
J’espère en trouver un à l’auberge de jeunesse.
Il est illusoire de croire que l’ailleurs est un feu d’artifice permanent d’émotions passionnantes. Parfois, espérer cela revient à fuir les moments forts de solitude avec soi-même, ce qui soulève des questionnements sur nos propres désirs.
L’ennui peut souvent surgir en voyage. À l’occasion cela peut être frustrant, mais il nous enseigne toujours des leçons importantes sur nous-mêmes, bien au-delà de nos attentes initiales.
Selon moi, un périple réussi est celui où l’on a appris sur soi.
Bien que voyager en Europe soit devenu presque naturel pour moi, une sorte de mode de vie, je n’ai pas encore trouvé de formule magique qui s’applique à tous les voyages.
Je suis toujours fasciné par les liens que mon cerveau peut concevoir. Ici, 2 éléments sans corrélations qui, cadrés de façon appropriée, créent une image d’intérêt. J’aime quand la vie me propose ce genre de clins d’œil artistique! Quand on garde l’œil ouvert, l’ordinaire devient extraordinaire.
Cette photo, prise à Porto au Portugal, me ramène dans un passé postapocalyptique pas si lointain. 2020 l’année ou tout et partout, a l’unisson nous avons mis en pause notre mode de vie pour laisser place a la symphonie «Covid19» dont le nom du compositeur m’échappe.
Je suis de ces privilégié qui non pas souffert de la perte d’un être cher au cours de cette pandémie. J’ai, par contre, visité l’urgence de l’hôpital pour me faire enlever ma vésicule biliaire après 10 crises en 2 ans.
Rien ne me fait sentir plus vivant que voyager.
L’éphémère En écoutant London Calling et en errant dans une ville avec tellement d’histoire artistique et humaine, je ne peux m’arrêter de penser à tous ceux qui ont existé et qui n’ont laissé aucune trace dans la mémoire collective. Combien de gens dans l’anonymat ont fait des choses extraordinaires? Combien d’hommes ne seraient jamais rien devenus sans […]
2 cabines téléphoniques, même ville, 2 réalité totalement différente. Je me pose cette question: quand je voyage, est-ce que je veux accéder uniquement aux beautés d’une ville ? Pour moi, c’est une évidence. Je veux aussi que le moins beau fasse partie intégrante de mon identité de voyageur.