Cela fait maintenant dix jours que je parcours l’Europe. Aujourd’hui, à Sarajevo, sous une fine pluie, je profite de la découverte du café Kawa (à ne pas confondre avec celui de Montréal, qui est excellent en passant) pour écrire ces quelques lignes que j’espère la pluie m’inspirera.
Réveillé par le bruit du tourbillon de ma cuve de toilette causé par la pluie torrentielle de ce matin, un feu d’artifice d’eau souillée par ma miction nocturne giclait sur mon plancher pas du tout immaculé.
Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous une réalité à laquelle je fais face depuis près de 45 ans. C’est quelque chose qui peut sembler difficilement imaginable pour la plupart des gens.
Je me fais bien rire avec mes vidéos YouTube et mon shopping pré-voyage, surtout que je n’ai encore rien de réservé, ni la date, ni la durée, ni la destination.
Il est illusoire de croire que l’ailleurs est un feu d’artifice permanent d’émotions passionnantes. Parfois, espérer cela revient à fuir les moments forts de solitude avec soi-même, ce qui soulève des questionnements sur nos propres désirs.
L’ennui peut souvent surgir en voyage. À l’occasion cela peut être frustrant, mais il nous enseigne toujours des leçons importantes sur nous-mêmes, bien au-delà de nos attentes initiales.
Selon moi, un périple réussi est celui où l’on a appris sur soi.
Je n’ai jamais su si cette citation venait réellement d’Albert Einstein, mais cela m’importe peu. Je la trouve pleine de sens et de sagesse. Elle souligne à quel point nos solutions deviennent rapidement nos problèmes.
On peut deviner la préoccupation omniprésente de la personne qui a placé tous ces panneaux. C’est probablement une montagne pour elle! Alors que ça semble inexistant pour tous les autres. Difficile de se sentir concerné par une difficulté qui n’est pas le nôtre et qui n’a pas d’impact sur nous.
C’est surprenant! J’éprouve en moi en ce moment, un stress qui ressemble plus à une angoisse. Un sentiment avec une pointe de mini peur pour ma vie que je n’ai pas souvent ressenti. La dernière fois c’était lors de mon séjour à l’hôpital en mars 2020. Je suis en apparence de nature calme, mais contrairement […]
Cette photo, prise à Porto au Portugal, me ramène dans un passé postapocalyptique pas si lointain. 2020 l’année ou tout et partout, a l’unisson nous avons mis en pause notre mode de vie pour laisser place a la symphonie «Covid19» dont le nom du compositeur m’échappe.
Je suis de ces privilégié qui non pas souffert de la perte d’un être cher au cours de cette pandémie. J’ai, par contre, visité l’urgence de l’hôpital pour me faire enlever ma vésicule biliaire après 10 crises en 2 ans.
Rien ne me fait sentir plus vivant que voyager.