Divagations

Égoutarium

Réveillé par le bruit du tourbillon de ma cuve de toilette causé par la pluie torrentielle de ce matin, un feu d’artifice d’eau souillée par ma miction nocturne giclait sur mon plancher pas du tout immaculé. Un doux parfum d’eau de toilette bon marché aurait réveillé mes narines de façon moins violente.

Avant même ma première gorgée de café, je regarde ce spectacle qui n’a rien à envier à L’international des feux de Loto-Québec – Six Flags.

Je me surprends à sortir quelques onomatopées de ma bouche d’égout-ée.

J’espère quand même que ce savoureux divertissement en est à sa finale et que mère nature «mette la sauce» pour m’impressionner.

Avoir su, j’aurais peut-être syntonisé la radio poche, juste par curiosité d’entendre en direct des annonces et le nom en boucle du commanditaire fier.


Le verre à moitié vide

Je me rends compte qu’avec l’âge, tel un système d’égout, nous avons tous un jour ou l’autre à devoir écouler les eaux provenant de la pluie, surtout lorsque le parapluie de notre indifférence ne suffit plus à nous protéger.

Je dirais qu’un des avantages de voir le verre à moitié vide est que lorsqu’il y a un torrent d’imprévus, ce vide sert de tampon pour trouver une solution avant que notre gobelet ne déborde.

Nous sommes tous nés avec une capacité de contenance différente, certains sont des shooters d’autres des « grosses cruches ». Peu importe ce qu’on est ou pas, il faut faire avec !


Amen

À force de chercher à combler ce vide, nos prières sont exaucées.

Faites gaffe à ce que vous demandez, ça pourrait arriver plus vite que vous le pensez et en prodigieuse quantité en direct de l’eau de là.



→ Pour d’autres textes spontanés, parfois sarcastiques, qui n’ont aucun rapport apparent avec le sujet principal du blog mais sont publiés pour mon plaisir et le votre, c’est là.

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