Voyages

Connaitre la suite

À la demande général, voici la suite de ma péripétie de la perte de ma carte de crédit, tel que lu dans mon texte (Jennifer à Podgorica).

Auparavant dans la vie du Fauxcon

J’étais alors à ma 14e journée de voyage sur un nombre indéterminé.

À mesure que le temps s’écroulait, je commençais à espérer qu’elle ne soit jamais retrouvée ou que mieux, elle avait été jetée.


La décision de continuer sans ma carte de Visa

Je me suis décidé à poursuivre mon voyage, bien que ma situation financière soit devenue quelque peu incertaine. Par miracle, je l’avais préalablement enregistrée sur Apple Pay et pris soin de noter toutes les informations nécessaires pour éviter d’être vraiment dans la merde si ce petit bout papier  tombait entre de mauvaises mains! 

Comme j’ai toujours un atout caché quelque part et que l’hypervigilance en moi avait quand même prévu le coup sans le désirer pour autant, j’avais tout de même en poche une autre carte de crédit et ma carte de débit. 

Donc j’ai pris le risque de me fier à ma bonne étoile et de faire l’exercice de surveiller mon état de compte chaque jour pour être sûr qu’il n’y avait pas un bon samaritain qui aurait décidé d’utiliser mon précieux  à mon insu.

Je n’avais pas envie de la déclarer à ma banque comme perdue, car je pouvais quand même m’en servir avec mon téléphone et cette carte est vraiment avantageuse pour mes expéditions. 

La notifier introuvable signifiait pour moi beaucoup moins de tranquillité d’esprit pour les imprévus, car Dieu sait que le voyage n’est qu’accumulation d’imprévus. Souvent bonne, parfois chiante.


Un voyage plein d’imprévus

Malgré cette inquiétude financière temporaire, j’ai poursuivi mon voyage pour atteindre Sarajevo, comme décrit dans mon texte précédent « Les Pérégrinations d’un Voyageur nomade » .

Mon séjour de trois nuits dans la capitale bosnienne s’est bien passé, sans aucune activité suspecte sur mon compte.

Confiant, mon périple m’a ensuite conduit à Tuzla, à Belgrade puis en Pologne. 


Le passage en Pologne

En arrivant à l’aéroport de Cracovie, j’ai dû retirer de la monnaie locale, le Zloty polonais (PLN). Devant le guichet, j’ai eu quelques difficultés avec mon code de carte de débit, ce qui a fini par la bloquer. 

Par peur de me la faire avaler (la carte), je n’ai pas osé une dernière tentative.

À ce stade, j’étais déjà  à ma 26e journée de voyage. Je me trouvais alors sans carte de crédit principale et sans cartes de débit fonctionnelles. Cela m’a forcé à retirer de l’argent directement avec ma carte de crédit de secours, ce que je n’aurais normalement pas fait.


Réduction des options de paiement

Je me suis retrouvé avec une seule option de paiement. Heureusement, j’avais des contacts qui auraient pu m’aider en cas de besoin, mais cette situation commençait à me stresser, me donnant l’impression qu’une épée de Damoclès pesait sur mon crâne dégarni.


Vers la Belgique pour un nouveau départ

Après un séjour de 11 jours en Pologne, j’ai écrit à ma banque, mais les solutions proposées n’étaient pas pratiques. Il était impossible pour eux de m’octroyer un nouveau code à distance pour ma carde de débit. Pour ma carte de crédit, ils pouvaient m’en envoyer une nouvelle, mais il fallait que je donne une adresse fixe et être au moins 10 jours ouvrables au même endroit pour la recevoir dû à géolocalisation.

Je n’avais pas vraiment envie de rester 2 semaines dans la même ville. L’Asie m’appelait, mais je ne voulais pas pousser ma chance et être vraiment dans le riz en Asie.

J’ai donc décidé d’aller à Stockholm en Suède, mais rendu sur place le coût de la vie était incroyablement au-dessus de mes moyens. 

Les rencontres et les interactions avec les humains étaient ce qui m’avait le plus manqué. Mon niveau d’anglais est suffisant pour répondre et comprendre, mais pas assez pour leader dans une conversation. Je ne peux aller dans des discussions plus intéressantes au niveau de la vulnérabilité, par conséquent les échanges que j’ai eus ne me nourrissaient pas vraiment.

Je commençais à en avoir marre de tout planifier, je me suis mis à ressentir l’appel de la maison. Enfin être dans mes trucs et surtout pouvoir communiquer dans la langue de Molière avec des gens qui me comprennent (du moins qui font assemblant 😊).

Je me suis dit qu’un bon compromis pourrait être la Belgique.

J’y suis allé avec mon ex lorsqu’en 2010, nous avions rejoint un couple d’amis (Eric et Emilie) qui effectuait une année de voyage. 

Émilie, Éric et Pascal – Amsterdam, Pays-Bas 2010

À l’époque, j’avais adoré Bruxelles et j’espérais qu’en y retournant cette fois-ci, une fois la barrière de la langue tombée, je pourrais rencontrer des gens vrais et avoir des discussions profondes.


Les bons contacts

Xavier, Pascal, Sophie et Lia – Le Sauvage, France 2023

Je me suis souvenu que quelques mois plus tôt sur le chemin de Compostelle (voir texte « France — Le poids de la liberté aka Compostelle 2.0 ») j’avais rencontré un Breton et 2 Bruxelloises. On avait passé quelques jours les 4 ensemble. J’ai même fêté mon 45e anniversaire avec eux.

J’ai donc écrit à Sophie  pour savoir si elle avait de la place sur son sofa pour moi et à ma grande surprise le timming était parfait. Sa coloc venait de partir et une autre arrivait dans 1 semaine alors j’avais une chambre pour 7 jours si je la voulais. Wow merci. 


Le retour anticipé

Le mal était déjà fait, car on dirait qu’aussitôt que l’idée de partir commençait à germer en moi, il n’y a pas grand-chose qui pouvait la déraciner. La Belgique n’a donc pas plus réussi.

Malgré mon retour imminant, je suis fier. Mes voyages durent habituellement 3 à 4 semaines, mais celui-ci en aura fait 6. Après la visite de 9 pays, le besoin de repos se faisait pressant.

Heureusement, un vol en départ de Amsterdam, pas trop cher, pourra me ramener dans quelques heures. 


Pour ceux que ça intéresse

Pour ce qui est de ma liquidité, j’ai maintenant un nouveau NIP pour ma carte débit et une nouvelle Visa a atteint ma boîte aux lettres ce jeudi. 

Ce voyage confirme que ma passion pour l’exploration reste bien ancrée en moi et il ne  fait aucun doute que d’autres aventures se profilent à l’horizon.

À suivre…


→ Pour d’autres textes sur L’Europe.

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