Essais

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Il fait beau et froid.
Qu’est-ce que mes envies prévoient ?
Personnifier tout ce que je ne comprends pas est devenu coutume.
Je fais comme tout le monde, je présume ?

Me dissocier de ma réalité
Ou m’associer à ma dualité ?
Du haut de mon tremplin
Je plonge dans mon trop-plein

Celui qui s’accumule au tour de ma taille,
Mon champ de bataille !
Pavé de ruines
Et d’idées que je rumine.

Autour de ma tour, je m’entoure
De tous mes tourments
Plus on est de fou, plus ça prend d’asiles
Car, on est de plus en plus en plus mentalement fragile.

Notre écorce se corse
Et notre carapace se renforce
À pas de tortue
On s’autotorture

Tout s’assombrit je trouve
Même le feu se couvre
Un invisible dôme
Recouvre nos atomes

Le tremblement de notre épicentre
Détruis nos attentes
Plus de « notre mère » dans son repère
Évitez les Cons-tacts, excepté pour les téméraires

Pourquoi faire statue quand tu te bats pour ta liberté ?
Ce n’est pas une phase et ça ne passera pas comme la puberté
Mon drapeau n’est pas encore berne
Ce n’est pas le temps que j’hiberne

La lune de miel de mes journées
Devrait coller avec mes opportunités
Ceux que je fabrique, à coup d’équation mathématique
Ou à coup de sexe tantrique, tant que je ne tombe pas dans la gamique

Et que je réalise enfin que le seul pouvoir que j’ai en société
Est celui de me prendre en main et me responsabiliser sans me culpabiliser
Tout est de ma faute
Je l’affirme à voix haute

Dans mes moments de silence
En hyper vigilance
Je doute et crains
Ça ne fait pas de moi quelqu’un de plus chrétien

En observant le temps plié sur moi-même
Mon manque de souplesse est blasphème
Mes réflexions n’atteignent pas mes orteils
Même si je salue le soleil

Il y aura toujours ombre
Dans ma pénombre
Et des reflets lumineux dans mes yeux
Que c’est merveilleux !

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