Essais

4 saisons depuis!

D’abord, ce fut le début de l’été.

Le lendemain de la fête nationale, tel un patriote, mon drapeau fut en berne aux environs de 17 h 30 ce 25 juin 2018. S’en est suivi un torrent de larmes et d’incompréhension qui dura jusqu’à l’automne.

Le 31 octobre, fête des Morts : ta fête ! Manger des bonbons à profusion n’aidait en rien mon chagrin encore vif, rouge et frais. Comme le froid de l’hiver qui s’installe tranquillement, la nature en hibernation me fessait, pensez à toi continuellement.

Les premiers événements sont toujours les pires.

Le 9 décembre tu aurais eu 65 ans, « l’âge de la retraite ». Ensuite Noël et le jour de l’an passèrent, j’ai eu l’impression que le père Noël m’avait oublié. Pourtant, j’ai été sage cette année!

Le printemps s’installa tranquillement dans mon cœur, le soleil revient et les bourgeons poussèrent. « Le temps arrange les choses », disent les sages. Certes, mais il ne fait pas oublier, car tu es inoubliable. Tu es toujours là avec moi, j’en suis sûr. Veillant sur moi et me protégeant.

La première fête des Pères fut difficile, surtout que l’an passé je t’ai offert une carte sachant très bien que ça serait ta dernière.

Nous voilà aujourd’hui, 4 jours après le solstice d’été, écoutant les 4 saisons de Vivaldi. Je peux confirmer que tu me manques toujours.

Merci pour tout papa, je t’aime.

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